

Les erreurs d’installation de panneaux photovoltaïques sont encore bien trop courantes en France. Et pourtant, le solaire continue de séduire : plus de 300 000 installations raccordées en 2024, des économies pouvant atteindre 80 % sur la facture, et un amortissement en 8 à 12 ans.
Mais attention : selon Qualit’EnR, près de 30 % des installations présentent un défaut technique dans les 5 premières années. Cela va de la simple perte de performance à des problèmes d’installation photovoltaïque bien plus graves, comme les infiltrations ou les courts-circuits.
Voici les erreurs d’installation de panneaux photovoltaïques les plus fréquentes — techniques, humaines ou administratives — et comment les éviter pour profiter d’un système sûr, rentable et durable..
1.Montage incorrect des supports et crochets de toit :
Une erreur fréquente mais invisible à l’œil nu. Lorsque les fixations sont mal posées ou que le support est inadapté, cela peut générer des infiltrations d’eau, une humidité persistante ou, pire, des dégâts sur la charpente.
1 sinistre sur 4 lié au solaire est dû à un problème d’étanchéité causé par une mauvaise fixation des panneaux solaires (source : FFA).
Les toitures anciennes — souvent non homogènes — nécessitent un renforcement ou un système de montage sur-mesure. Un mauvais dimensionnement ou une répartition inégale du poids peut ajouter jusqu’à 15 kg/m² supplémentaires, fragilisant la structure.
2. Négliger les particularités du toit :
Ignorer les spécificités d’un toit, c’est risquer une installation photovoltaïque non conforme. Or, 35 % des chantiers ne font pas l’objet d’une étude préalable approfondie (source : Observ’ER).
Inclinaison, orientation, type de tuiles, état de la charpente : tout compte. Mal anticiper ces paramètres peut entraîner une baisse de rendement de 20 à 30 %, mais aussi des micro-désordres structurels, invisibles au début, coûteux à réparer ensuite.
3. Câblage mal posé ou mal fixé
Une erreur d’installation photovoltaïque très répandue : le câblage électrique. Mal acheminé ou mal fixé, il peut provoquer :
- des nuisances sonores (claquement au vent),
- une usure prématurée,
- des risques de court-circuit, voire 1 % de risques d’incendie recensés dans les cas extrêmes (source : Consuel, 2023).
Les normes (NFC 15-100 et UTE C 15-712-1) sont strictes : les installateurs de panneaux solaires doivent respecter les distances, les fixations, les gaines de protection et les mises à la terre.
4. Choix de matériel de mauvaise qualité
Près de 20 % des panneaux à bas prix vendus en Europe proviennent de marques non certifiées Tier 1 (source : PV InfoLink).
Un panneau solaire bon marché peut cacher :
- un verre moins résistant,
- un cadre en aluminium fragile,
- un rendement faible,
- une durée de vie bien inférieure à 25 ans.
En plus de réduire la production, un matériel photovoltaïque de mauvaise qualité augmente considérablement les coûts de maintenance. Privilégier des modules certifiés IEC et garantis, c’est investir sur le long terme.
5. Faire appel à des installateurs non certifiés
Un artisan sans certification, c’est un risque énorme : 25 % des installations sans label RGE présentent des non-conformités majeures (ADEME). Sans certification RGE QualiPV, tu perds :
- l’accès aux aides de l’État (prime de l’autoconsommation)
- la garantie décennale obligatoire,
- la conformité aux normes techniques.
Pour toute installation de panneaux solaires, il est essentiel de choisir un professionnel qualifié, qui connaît aussi bien les aspects techniques que réglementaires. C’est la base.
6. Oublier les démarches administratives
Ne pas déclarer ton projet ? Cela peut te coûter jusqu’à 1 200 € d’amende, voire un démontage complet aux frais du propriétaire. Et pourtant, 15 % des installations sont faites sans déclaration préalable (Ministère de la Transition écologique).
Les démarches à ne pas négliger :
- Déclaration en mairie (ou permis de construire),
- Accord du syndic pour les copropriétés,
- Consuel, Enedis, et raccordement au réseau.
Une installation photovoltaïque bien pensée commence aussi par une gestion administrative propre.
Conclusion :
Les erreurs d’installation de panneaux photovoltaïques les plus fréquentes tournent autour de 4 grands axes :
- Fixations mal posées ou supports inadaptés
- Câblage négligé ou non conforme
- Matériel bas de gamme sans garantie
- Absence de certification et d’autorisations
Une seule erreur peut suffire à ruiner la rentabilité du projet. Mais bien accompagné, avec du matériel de qualité et un installateur certifié, le solaire reste l’un des meilleurs investissements énergétiques. Jusqu’à 80 % d’économie, une durée de vie de plus de 30 ans, et une rentabilité moyenne de 8 à 12 ans.
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